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William Trévor,
Les Anges dînent au Ritz (Nouvelles),
Ed. Phébus.
Le meilleur auteur de nouvelles de langue anglaise (New York Times dixit) ravira l’amateur de nouvelles avec ce troisième recueil en français. Comme dans Mauvaises Nouvelles (2000-Phébus) et Très Mauvaises Nouvelles (2001-Phébus), William Trévor tracasse ses lecteurs avec des personnages extraordinaires de simplicité, si ordinaires. Tévor en profondeur raconte toute la banale horreur de ses individus qui nous ressemblent tant.
Derrière son allure d’Irlandais tranquille, le bonhomme dérange car il n’épargne rien : La douce mais lucide sévérite du regard que porte Trévor sur ces contemporains ne nous donne pas de « bonnes nouvelles » de notre société mais nous permet de lire d’excellentes nouvelles. Un che-d’œuvre par un grand maître du genre.