William Trevor : LES ENFANTS de DYNMOUTH

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enfants-dynmouthLES ENFANTS de DYNMOUTH
William Trevor
Traduit par Marie-Odile Fortier-Masek
Disponible en français et en anglais
Format : 14 x 20,5 cm, 240 p.,€
ISBN 978-2-7529-0946-6
La quatriéme de couverture : Cynique, pervers et sans complexe, le jeune Timothy Gedge s’introduit chez ses voisins dans l’idée de détruire la fade tranquillité de leurs jours et de leurs nuits.
Gosse inquisiteur, il les épie, les harcèle et lance d’affreuses rumeurs… et bientôt, c’est toute la paisible ville de Dynmouth qui connaît la terreur.
Voici ce que raconte l’adolescent sur son voisinage : le capitaine Gordon Abigail est prétendument attiré par les jeunes garçons ; Mrs Dass et son mari n’ont rien fait pour éviter la rupture définitive avec leur fils unique ; Mr Plant lorgne les femmes et en trousse certaines ; pire, le père de Stephen a sans doute tué sa première épouse. Oui, c’est ce que clame à qui veut l’entendre et souvent aux intéressés eux-mêmes le diabolique Timothy.
Mais dans ce qu’il raconte, insinue ou affirme, où est la part de mensonge et où se trouve la vérité ? Fantasmes, vengeance ou grande détresse ? Qu’est-ce qui entraîne Timothy à détruire ainsi les paisibles habitudes des habitants de Dynmouth ?

L’avis de The Irish Eyes : Ceux qui se passionnent pour la littérature irlandaise connaissent bien Trevor qui est un des Maîtres inconstestés de la Nouvelle : The Day We Got Drunk on Cake (1968), Angel at the Ritz and Other Stories (1976). On se souvient de En lisant Tourgueniev, et bien que Trevor soit profondément irlandais, on ne peut jamais s’empêcher d’ y voir l’universalité de ses mots. Il se plait à nous dépendre l’âme torturée de nos compatriotes.
Dans les Enfants de Dynmouth,  c’est par les mots et les maux du jeune Timothy Gedge que le monde est passé au crible et coloré par la malicieuse lucidité de Trévor.
Et William Trévor ne manque ni d’ironie, voir de cynisme joyeux, de lucidité. Une nouvelle occasion de lire Trevor à ne pas rater.