Á TABLECOLCANNON : Pommes de terres et chou frisé (Kale) .

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Un must irlandais : Ceux, qui se contenteraient de lire la recette, pourraient n’y voir qu’une simple purée agrémentée de chou. Ce serait en effet, réduire à néant la saveur du Colcannon au chou Kale ou chou frisé.

Ce petit chou qui ne pomme pas offre une saveur délicate, très différente de celle des choux pommés…

Pour 4 à 6 personnes :

500 g de Pommes de terre
200 à 300g de Kale (chou frisé)
100g de ciboule
100 g d’échalottes
50g de beurre
du lait
poivre (* à ma façon)

Préparation : environ 20mm
recette-grandkaleEplucher les tubercules – Faire cuire les pommes de terre coupée en deux et les cuire à l’eau (Certains vous diraient dans de l’eau salée, vous connaissez mon avis sur le sel, nous en consommons de trop). Les écraser en purée avec le lait trés chaud.
Pendant que les pommes cuisent. Cuire dans une autre casserole à l’eau le chou jusqu’à ce que les feuilles soient bien tendres. Puis couper finement.
Faire revenir les ciboules et les échalottes dans du beurre, sans le laisser noircir. Incorporer le chou, les ciboules, les échalottes à la purée en fouettant le tout afin d’obtenir un mélange bien homogéne. Assaisonner poivre au moulin. Et servir très chaud.
Idéal, avec un jambon braisé au four ou des saucisses grillées.

Un Petit plus :
Lorsque cela est possible servir en assiette en faisant un puit de beurre et soupoudrer de persil ou de coriandre haché finement.
Si le sel vous est indispensable, vous pouvez utiliser du beurre salé.

Si vous êtes pressé :
Vous voudriez que je vous dise de prendre un sachet de purée déshydratée… je ne le peux pas. La pomme de terre est sans doute un produit sacré dans la cuisine irlandaise, alors imaginer des flocons … non, je ne le peux pas. Mais au fond est-ce si compliqué d’éplucher quelques pommes de terres, pas plus couteux non plus… ?

Á ma façon : J’ai un petit truc pour le poivre concassé. J’ai une gamme de poivres en grains, d’épices et de baies différentes. Selon la recette, la saison, l’aspiration, je réalise des mélanges que je concasse dans un moulin à café — oui un ancien moulin à café Peugeot, que ma grand-mère m’a offert et dont je raffole — ainsi je peux recueillir dans le petit tiroir le mélange des épices.