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Michael Collins,
Les Âmes perdues,
Ed. Christian Bourgois.
Depuis La Filière Émeraude, Michael Collins, explore, les non-dits, la descente aux enfers d’anti-héros que l’Amérique fabrique et brise.
Michael Collins, né à Limerick en 1964, arrivé en catastrophe en Amérique a, en 4 romans, raconté plus de vies déchiquetées que de bonheurs.
Le crime, la drogue, les corruptions de l’Amérique profonde anesthésiée par l’alcool et le mensonge.
Plus sombre, que Les Gardiens de la Vérité – Midwest ruiné par la récession – tout aussi cynique que Les Profanateurs où le héros conclut : le goût du sang survit à l’éducation, malgré nos efforts pour nous civiliser. Nous ne sommes pas tellement éloigné de nos ancêtres, les trappeurs et les chasseurs de fourrure qui, les premiers, ont erré dans ce pays sauvage que nous appelons l’Amérique. Avec Les Âmes perdues,Collins réussira-t-il à réhabiliter sa nation d’adoption : un flic qui vacille entre divorce, alcool, amphétamines doit démasquer l’assassin d’une enfant de trois ans… Toujours troublant, violent, Michael Collins ne vous tient haletant jusqu’à la dernière page. Il écrit si bien l’horreur.