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C ‘est un peu après  solstice d’automne, fin de la Lugnasa, que Brian Friel, l’auteur dramatique Irlandais âgé de 86 ans — il était né le 9 janvier 1929 à  Killyclogher, près d’Omagh — a rejoint Beckett, Joyce, Casey, Anton celui auquel il fut parfois comparé dans un raccourci qui avait fait de lui  le Tchekhov irlandais.
C’est vendredi que nous a quitté celui qui  fut de son vivant un géant du théâtre international. Friel fait pâlir le dictionnaire, nous manquerons de mots pour résumer le travail, la nature de ses introspection dans l’âme humaine.
Si, on y regarde de plus près nous serons forcé d’admettre que cet homme est l’auteur qui aura sans doute fait entrer le théâtre irlandais dans le XXIe siècle sans rupture.
Naturellement, humainement, passionnément Brian Friel a porté ses personnages comme on accompagne des amis sans illusion mais avec bienveillance, sans cynisme mais avec réalisme..
Si perdre une plume, un talent, un homme comme Brian Friel laisse toujours mélancolique, il serait encore plus cruel de ne plus se perdre — pour se retrouver—  dans ses textes.
Ne plus se souvenir de Molly Sweeney, de ne plus partager la folle sarabande des femmes de Ballybeg, ou de ne plus partager les errances à Philadelphie serait abandonner le genre humain.
Bon voyage Brian : les textes sont de Brian Friel, les décors de…

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Hommage à Brian Friel   : The Gardian  , RTE , BBC, Irish Times, New York Times, Brian Friel a life in pictures by The Irish Times …, Gate Theatre ,  

The Irish Eyes Archives about Brian Friel : Si vous désirez relire ce que nous avions déjà écrit sur Brian Friel : A Feast of Friel , Irish Theatre on film, Vous avez dit Théâtre ?